L'insaisissable peau, Olivier Kaeppelin
Apories (DEW), nous entraîne vers le nord, où le jour et la nuit se confondent sans fin, à partir d’une cartographie, d’un territoire reconstitué, interdit d’approche sensible mais rétabli par les archives. Pure construction mentale, elle nous livre à la magie des ruines. Celle de bâtiments militaires, imaginés pour des stratégies de contre-espionnage, de défense, du « monde libre ». Sic transit gloria mundi. Ils ne sont plus que rêves d’une toute puissance oubliée, déplacés sur d’autres théâtres d’opérations. (...)